Haley Van Dyck ou l'esprit start-up au sein de la Maison Blanche

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  • Haley Van Dyck

Le fossé se creuse manifestement de plus en plus entre deux styles de gouvernances actuellement : les "rois" et les "pirates".

Les premiers restent dans la culture de la "puissance publique" qui fonctionne selon les anciennes règles.

Les seconds sont à l'assaut d'une administration moderne, réactive, transparente, offensive pour laquelle le futur est un partenaire et non pas une contrainte à marche forcée.

La nouvelle gouvernance actuellement c'est d'abord l'administration Obama puis celle de David Cameron qui effectue de belles percées de gouvernance imaginative en Grande-Bretagne. Les autres pays perdent de la vitesse comparativement.

L'Administration Obama a d'autant plus été dynamique dans cette évolution qu'elle correspond à l'esprit de la campagne 2008. Ceux qui ont fait la campagne 2008 sont ensuite intervenus dans l'administration Obama. Ils venaient de "la nouvelle économie". Ils ont appliqué les règles à la "nouvelle gouvernance publique".

C'est le cas de Haley Van Dyck. Objectif : sortir de l'inertie du passé pour mettre en oeuvre de nouvelles méthodes rapides, réactives, transparentes. C'est la culture de la Silicon Valley qui veut bousculer les moeurs de Washington. C'est l'insurrection face aux vieilles méthodes.

Haley Van Dyck bis

Si Barack Obama continue à faire de cette "nouvelle gouvernance" l'une de ses priorités, c'est peut-être l'un des changements majeurs opérés à l'écart des grandes évolutions fortement médiatisées.

Pour en savoir + : Obama et l'insurrection high tech




  • Publié le 21 juillet 2015

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