Donald Trump et la campagne "Schwarzenegger"

  • Arnold Schwarzenegger
  • Ashley Judd
  • Donald Trump

Le "phénomène Trump" suscite actuellement de nombreux commentaires parfois peu cohérents dans la durée.

1) Son créneau anti-establishment est-il nouveau ? Non. La campagne la plus offensive contre une élite politique a été conduite en 2003 par Arnold Schwarzenegger en Californie et avec succès.



Le Gouverneur d'alors vient d'être révoqué. Schwarzenegger fait une campagne d'une extrême violence, montant à la tribune avec des balais pour chasser la classe politique et il ... gagne !



Le peuple américain aime les "lions "et les campagnes très physiques, quasi-violentes.


2) Son positionnement de star extérieur à la politique est-il nouveau ? Non. Non seulement il n'est pas nouveau mais il devient même assez commun. Les stars extérieures à la politique envahissent la politique. L'actualité fait état de Melissa Gilbert comme possible candidate.

Mais auparavant il y a eu notamment Ashley Judd dans le Kentucky. A Boston, il est question de Ben Affleck qui a refusé en 2014 parce que c'était trop ... tôt. Ailleurs, il est question d'Angelina Jolie.

Une tendance nouvelle est née. Hier l'avocat ou le professeur de droit passaient en politique. Aujourd'hui, c'est d'abord une star médiatisée donc le profil d'artiste du cinéma est en vogue.



Cette culture de la star est le vrai socle du "phénomène Trump" qui sur-joue le positionnement : la méga-star.

Sous tous ces angles, Trump n'est pas la naissance d'un phénomène mais l'aboutissement de tendances nées dans les 10 dernières années. C'est ce qui peut rendre solide et durable son parcours. Sous ces angles, Donald Trump ne fait que respecter des fondamentaux de la politique américaine ...

  • Publié le 12 août 2015

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