Canada : Google, Facebook et les nouvelles fonctions électorales
Dans l'actuelle campagne au Canada, Google et Facebook trouvent de nouvelles fonctions grâce à des accords passés avec des médias traditionnels qui bénéficient des informations sur ces supports pour en tirer des enseignements électoraux : niveaux d'expositions, géographies des soutiens ...
C'est une nouvelle étape importante. Car bon nombre des nouveaux supports de réseaux sociaux sont d'abord de formidables bases de données.
C'est d'ailleurs à terme leur valeur ajoutée principale que l'extraction des informations données par ces bases.
Google a ainsi publié une carte du pays, où l’on peut voir, pour chaque circonscription, quel candidat a fait l’objet du plus grand nombre de recherches entre le 23 juin et le 23 juillet. Facebook a aussi publié quel leader a fait l'objet du plus grand nombre de commentaires après un débat.
Par conséquent, autant modéliser rapidement les informations disponibles pour en tirer des enseignements qui complètent les sondages quantitatifs classiques.
Le niveau d'intérêt a traditionnellement précédé un niveau de soutien. L'indifférence est un terrible marqueur de marginalisation.
Lors des campagnes françaises, le marqueur sur les sujets de conversations a été beaucoup utilisé.
Google et Facebook sur ce registre notamment peuvent apporter des informations d'une qualité considérable. Les nouvelles fonctions électorales de ces supports se dévoilent progressivement.