Barack Obama fragilisé par son statut de pacificateur international

  • Barack Obama

Barack Obama est-il à total contre-sens dans sa politique internationale ? La question se pose de plus en plus ouvertement.

Sur tous les dossiers, Hillary Clinton ouvre le front à l'intérieur même du Parti Démocrate. Depuis une semaine, plus aucune décision prise par Barack Obama fait l'objet d'une solidarité de sa part. Plus aucun dossier où elle ne marque pas ses distances avec les décisions prises par l'équipe de Barack Obama.



La Syrie ? Obama devrait en faire plus. Les forages en Arctique au large de l'Alaska ? Nous ne pouvons prendre le risque. La construction de l'oléoduc Keystone XL entre les Etats-Unis et le Canada ? Les délibérations ont trop traîné, l'heure est venue de dire non. Le contrôle des armes à feu ? Il faut aller plus vite, en se passant du Congrès si nécessaire.

Mercredi, Hillary Clinton a franchi un pas supplémentaire en se prononçant contre un dossier emblématique de la présidence Obama: l'accord de libre-échange Asie-pacifique, conclu lundi entre 12 pays (du Canada au Chili en passant par le Japon et l'Australie) à l'issue de sept années de négociations.

Chez les Républicains, Donald Trump fait des références de plus en plus fréquentes à ... Vladimir Poutine.

Barack Obama est resté dans la lignée de sa campagne 2008 : une fonction présidentielle de médiateur à l'international dans une logique pacificatrice. Mais avec les tensions croissantes, cette logique peut-elle demeurer ?

Ce qui est sûr, c'est que le volet international de la présidentielle 2016 va occuper une place croissante et les principes de Barack Obama risquent d'être fortement discutés, voire fortement critiqués.

  • Publié le 10 octobre 2015

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