Bruno le Maire avec une faible prime d'entrée en campagne
Selon un sondage Harris Interactive (enquête réalisée en ligne du 23 au 25 février 2016. Échantillon de 1015 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e)) Bruno Le Maire lance sa campagne avec une faible prime de lancement.
Avec 2 points de plus de confiance, Bruno le Maire arrive à renforcer une partie de son socle (58% des proches des Républicains) et également des forces périphériques (MoDem : 40% +7, UDI 87%, +5), tout en maintenant un niveau relativement élevé au FN (29%, -1).
Au final, sachant qu’il ne s’agit nullement d’intentions de vote, 70% des proches des Républicains accordent leur confiance en Alain Juppé, 65% en Nicolas Sarkozy, 62% à François Fillon, 58% à Bruno Le Maire, 43% à Nathalie Kosciusko-Morizet et 27% à Jean-François Copé. Chez ce dernier, son entrée en campagne n’a pas suscité de choc d’opinion. Il perd 2 points de confiance auprès des Français et même 5 au sein de la famille politique qu’il a dirigée.
Deux sujets vont mériter des arbitrages importants de sa part :
1) le thème de "renouveau" est-il un bon axe stratégique ? : la définition du renouveau c'est "retour à un état précédent après un déclin". Mais à quand les Français veulent-ils retourner ? Est-ce que le terme même de "retour" est adapté à la modernité ?
2) Comment peut-il faire vivre la rupture qui donnera corps à un vrai choc de générations ?
Pour le moment, ces deux questions sont sans réponse.