David Cameron et le mea culpa atypique
David Cameron est actuellement le seul grand leader politique occidental. Cette appréciation encourt une nuance relative à son référendum sur la sortie de la Grande Bretagne de l'Europe qui est un terrible coup de poker.
Mais son mea culpa opéré cette semaine sur les Panama Papers montre un réel sens de la communication.
Tout est réussi : le fond comme la forme avec une sorte de décontraction qui ajoute à la dé-diabolisation de "l'aveu".
Certes l'opération doit demeurer exceptionnelle. Mais elle montre aux responsables publics français qu'il y a un espace pour présenter ses excuses dans un cadre digne et efficace.