Manuel Diaz et le #NonStop à Bordeaux
En dehors de Paris, la compétition pour les "Capitales digitales" se livre actuellement entre Lyon et Bordeaux.
Les deux derniers exemples en date dans la même semaine. Cette semaine, Lyon Big Booster, qui est le premier programme international d’accélération à but non lucratif organisé entre Lyon et Boston et destiné aux start-up travaillant sur des innovations de pointe, non seulement du numérique, mais aussi de la santé, de l’environnement, s'est tenu à Lyon.
L’objectif affiché de Big Booster est de devenir d’ici trois ans la plus grande compétition européenne pour les start-up qui nourrissent des ambitions internationales, en s’appuyant sur la mobilisation d’un groupe d’experts et de dirigeants industriels emblématiques.
Plus de 400 candidatures avait été déposées pour le premier tour ce programme international. Un total de 72 a été sélectionné pour participer à un « bootcamp » à Lyon en octobre dernier, puis 20 pour un autre « bootcamp » à Boston en février.
Les 10 finalistes retenus à Boston se sont affrontés au Palais des Congrès de Lyon. Il s'agit de : Diabeloop, Echy, Innavirax, MaaT Pharma, Neolys Diagnostics, Novadiscovery, Smart&Blue, SteadXP, Tilkee, Wair.
Dans la même semaine, Bordeaux tenait sa semaine digitale. Au Congrès international de Las Vegas, avec 11 entreprises de Bordeaux, c'était presque 10 % du total du contingent français présent. Mais surtout, Bordeaux se situe dans une région qui vient de lancer la "région start-up".
En effet, aujourd’hui pour la France, l’enjeu n’est pas seulement l’inventivité. C’est le second souffle financier des startups. Pour les plus mondialisées, l’entrée en bourse est désormais souvent différée compte tenu du climat sur “l’explosion de la bulle financière” liée à ce segment de marché qui pousse à l’extrême précaution. Pour les autres, le capital-risque à la française n’est pas adapté. Les étapes après la naissance de la start-up ne sont toujours pas sérieusement traitées. La "Région start-up" vise cette étape de développement avec un plan très ambitieux.
La semaine digitale de Bordeaux, c'est une étape supplémentaire sur le chemin de la performance dans cette compétition.
Le fait qu'un influenceur important comme Manuel Diaz soit présent lors de cette semaine digitale est la reconnaissance de la réussite de cette opération. Un épisode de #NonStop est même consacré à cet événement.
Loin de la large labellisation initiale de French Tech, la compétition désormais semble entre Lyon et Bordeaux qui sont les deux capitales qui ont construit un plan cohérent avec des financements à la hauteur des ambitions affichées.