Barack Obama à Dallas : le besoin d'un discours nouveau fort
Le départ de Jon Favreau a considérablement appauvri la rhétorique présidentielle. C'est un vrai problème. En réalité, de façon inédite et inattendue à ce point, Barack Obama a accepté le départ très rapide de son équipe rapprochée de 2008.
Il n'est jamais parvenu à retrouver une plume de la qualité de celle de Jon Favreau. Si bien que des rendez-vous historiques n'ont pas eu la dimension écrite nécessaire depuis 2012.
Barack Obama est parvenu à limiter les impacts négatifs par des images symboliques. Mais ces images symboliques ont déjà été données à plusieurs reprises dans des circonstances analogues.
Aujourd'hui, à Dallas, il faut plus et mieux.
Plus, c'est à dire un message très fort pour expliquer pourquoi cette situation est aussi présente même à la fin du second mandat du 1er président métis de l'Histoire des Etats-Unis.
Et surtout mieux c'est à dire avec des mesures fortes, concrètes, précises qui constituent son héritage intellectuel expérimenté.
Si ces messages devaient faire défaut, Barack Obama pourrait encourir le risque de manquer ce rendez-vous et d'amplifier la perception d'un échec majeur dans ce domaine.
C'est un véritable temps fort qui est attendu.