J - 01 : Laurence Haïm ou "Laurence d'Amérique"
C'est le titre remarquablement choisi par le numéro spécial de Society consacré aux élections américaines. 3 pages d'un portrait qui décape.
Son professionnalisme a été exemplaire. En 2012, Laurence Haïm a fait vivre la campagne électorale américaine comme rarement à ce point. Elle avait introduit des angles de vues originaux comme les clichés photos en noir et blanc d'un photographe américain. Une image valait bien davantage que de longs commentaires pour passer des réalités fortes.
Et actuellement, Laurence Haïm fait vivre la campagne via son compte Twitter. Et là aussi, c'est d'un professionnalisme hors du commun.
Elle montre d'ailleurs toutes les possibilités de Twitter dès que la question de "parasiter" des supports classiques ne se pose plus. A cause de la grève de Itélé, Laurence Haïm fait vivre la présidentielle américaine via son compte Twitter. Grâce à cette grève, Laurence Haïm montre la vraie valeur ajoutée de Twitter : le "live permanent". Et à cette occasion, chacun peut percevoir un véritable changement d'information. Dans le rythme accéléré. Dans la relation de faits avec des photos et des vidéos. Une réussite incontestable qui montre, si besoin était, combien le choc de moyens d'informations peut limiter la portée des nouveaux supports. Dans le cadre classique, Laurence Haïm aurait réservé ses informations à ses rubriques TV. Là, le direct est absolu, sans partage. Sous cet volet, la grève d'Itélé trouverait presque des aspects positifs ...
Mais surtout Laurence Haïm fait vivre un "journalisme" de terrain avec des faits et des commentaires totalement déconnectés du "politiquement correct". Elle a été la première, voire la seule, à attirer l'attention sur Donald Trump lors des primaires ...
Avec la grève d'Itélé, les amateurs des campagnes américaines ont perdu les deux meilleurs analystes : Laurence Haïm et Olivier Ravanello. Heureusement, Twitter a permis de retrouver l'un des deux.