Barack Obama et les sanctuaires naturels comme marqueurs
La décision prise vendredi par Barack Obama au sujet de l'Arctique donne un aperçu de la bataille qui se prépare.
Les faits : vendredi 18 novembre 2016, Barack Obama a pris une décision stipulant qu’aucune nouvelle demande de concession d’exploration pétrolière ne sera examinée dans les mers de Chukchi et de Beaufort pendant les cinq prochaines années. Dans la foulée immédiate, Paul Ryan proteste et indique que cette mesure doit être annulée. La raison donnée : "«ces mesures excluent l’Arctique et son riche potentiel des possibilités d’exploration et nous empêchent d’exploiter des sources abondantes et bon marché d’énergie pour notre économie" (dixit Paul Ryan).
En août 2016, Barack Obama a pris une mesure particulièrement importante : une décision historique : la création de la plus grande réserve naturelle marine du monde, dans son archipel natal de Hawaii. Cette décision signifie concrètement que la zone protégée est désormais interdite de pêche commerciale. Elle abrite 7 000 espèces marines, parmi lesquelles les baleines bleues, les albatros à queue courte, les tortues ou les phoques.
Elle couvre 1,51 million de km2 soit trois fois la superficie de la France métropolitaine.
Dans son mandat, Barack Obama aura plus fait pour les sanctuaires naturels que tous ses prédécesseurs. Il est le premier Président à avoir consacré autant de mots forts au climat et à l'environnement dans les discours de l'état de l'Union.
Il a effectué des émissions télévisées notamment avec Bear Grylls.
Le premier bras de fer entre Obama et Donald Trump interviendra bien sur les sanctuaires naturels et le climat. C'est maintenant clair des deux côtés.