Jack Schlossberg ou "Jack is back" ?
John Kennedy avait deux "noms". Celui du Président : John Kennedy. Et celui donné par les "intimes" : Jack. Jack était alors plus imprévisible, joyeux, joueur, séducteur ... que John Kennedy.
En 1960, John Kennedy a révolutionné les campagnes électorales. Il a donné le pouvoir aux images. Un marqueur est plus significatif que les autres. Lors du débat avec Nixon, les sondages réalisés à partir d'auditeurs des radios ont donné Nixon largement vainqueur. Mais les sondages réalisés à partir des spectateurs TV ont donné John Kennedy largement ... vainqueur. Et comme la TV bénéficiait d'un effet de curiosité à cette date, l'image a probablement fait la victoire de John Kennedy.
Plusieurs décennies plus tard, la "magie de l'image" profite tellement à John Kennedy qu'il apparaît intemporel alors même que les autres leaders de l'époque font terriblement "vieux siècle". Une question s'impose : si John Kennedy était aujourd'hui sur la scène des campagnes électorales avec les outils modernes de communication, comment fonctionnerait-il ? Jack Schlossberg donne peut-être des indications précieuses à cette question. 1) Instagram serait un outil majeur. 2) Sur Instagram, la communication serait décalée pour faire vivre les audiences. 3) Le décalage vivrait par les images mais aussi par l'auto-dérision des commentaires. A ce rythme, avec la comparaison des moyens comme des méthodes, force est de constater qu'avec Jack Schlossberg, Jack is back et les audiences sont aussi au rendez-vous.