#RFK50 : Robert Kennedy a gagné haut la main les célébrations du printemps 1968
Le printemps 1968 est internationalement présenté et reconnu comme le tournant de la seconde moitié du 20 ème siècle. En France, les événements de mai 68 montrent une jeunesse contestataire et la vrai fin du gaullisme. L'Union Soviétique connait une secousse qui change le visage du communisme. Aux Etats-Unis, le décès de Robert Kennedy marque la fin des années Kennedy ...
Et la liste pourrait durer longtemps. Cette année 68, c'est un tournant réel. Il y avait donc matière à observer les célébrations qui seraient des temps forts à l'occasion du 50 ème anniversaire de cette époque.
Au sein de tous ces événements, c'est indiscutablement Robert Kennedy qui a emporté haut la main la "compétition des anniversaires". Pourquoi ? Probablement pour 5 raisons. 1) Le positionnement de Robert Kennedy reste d'actualité sur les sujets de fond de la société américaine : pauvreté, racisme, multi-latéralisme.
2) Dans le même temps, les autres tournants ont perdu de leurs magies. Le communisme traditionnel est mort. L'Union Soviétique n'existe plus. Ses symboles dont le Mur de Berlin ont disparu. En France, Mai 68 est désormais une date très contestée. 3) Robert Kennedy est celui qui a pu compter sur le maximum de relais pour faire vivre de façon remarquable sa campagne 1968 à l'exemple du compte Twitter #RFK50 qui a fait suivre cette campagne heure par heure dans des conditions de très grande qualité. 4) Robert Kennedy comme JFK reste intemporel en cette période redoutable de règne des images. A la différence des autres événements qui sont immédiatement perçus très datés. Sur les vidéos de Robert Kennedy, il y a même le sentiment que, s'il faisait campagne aujourd'hui, il serait immédiatement "mode" même 50 ans plus tard. 5) C'est enfin le sentiment que les "années Kennedy" peuvent rebondir. Le cycle n'est pas nécessairement fini. Jack Schlossberg, Joe Kennedy III donnent le sentiment que les "années Kennedy" peuvent re-démarrer. Sous cet angle, c'est en effet une situation unique. Comme si la "magie Kennedy" pouvait toujours revivre dans les prochaines années... ?