Alexandria Ocasio-Cortez et le profil des nouveaux candidats
Pour le Parti Démocrate, les élections intermédiaires de novembre ont d'abord été des élections de proximité. Les candidats ont pratiqué une sorte de porte à porte dans chaque territoire des circonscriptions électorales. Une campagne de proximité méthodique qui a trouvé un symbole dans la campagne de Beto O'Rourke au Texas.
Du côté du Parti Républicain, la priorité est double. D’une part, faire émerger une "génération pro-Trump". La seconde priorité du Parti Républicain consiste à diversifier le profil de ses candidats emblématiques. Ces deux objectifs sont difficilement compatibles. En réalité, pour le Parti républicain, c’est probablement le début d’un long chemin afin de diversifier le profil de ses candidats pour améliorer ses scores auprès de certaines communautés qui seront décisives lors des prochaines présidentielles. Des élections que le Parti Républicain aborde sur le plan fédéral en eaux très basses. Deux autres traits méritent une attention privilégiée. La généralisation de la netpolitique. Les blogs se multiplient dans une cacophonie assez indescriptible tant tous les moyens de détourner un nom ou un slogan sont utilisés pour communiquer avec de la fréquentation « fraîche » c'est-à-dire encore non captive. Ensuite, des campagnes qui devraient battre une nouvelle fois tous les records de dépenses électorales si bien que le degré de moyens financiers d’un candidat devient officiellement le principal indicateur de sa crédibilité.
L'inconnue réside dans la capacité des deux camps radicaux à ne pas mobiliser contre eux les indépendants. Alexandria Ocasio-Cortez étant devenue le symbole de cette jeune génération très radicalisée.