#Texas : Beto O'Rourke et son 538 ème jour de campagne
L'élection intermédiaire du 6 novembre est dominée par un micro-climat marqué par le clivage sur Donald Trump. Mais une fois de plus Les médias et les «rivages» (cotes Est et Ouest) créent ou amplifient des modes qui ne sont pas nécessairement celles de l’Amérique profonde. D'où des surprises possibles très significatives.
L’électorat qui fera la différence est de plus en plus flottant, voire plus simplement éloigné des considérations partisanes. Il importe donc de parvenir à le contacter puis à l’intéresser ; ce qui est loin d’être gagné. Dans les circonscriptions clefs, les candidats qui peuvent faire des surprises sont restés très à l'écart du sujet Trump.
Ils ont quadrillé les terrains méthodiquement. Ils ont rencontré le maximum de citoyens. Ils sont parlé des sujets concrets qui font la vie quotidienne. Pour deux raisons simples. 1) Du coté des Républicains, il n'est pas possible de gagner qu'en faisant du Trump. Et pire encore en se démarquant officiellement de Trump. Du côté des Démocrates, en dehors de la Californie et peut-être de New York et du Massachusetts, il n'est pas possible de gagner qu'en faisant de l'anti Trump.
La victoire possible la plus emblématique de ce contexte c'est Beto O'Rourke au Texas. Il en est au 538 ème jour de campagne sur le terrain et il numérote désormais ses visites dans chaque comté pour bien montrer l'historique ancien de ses visites. Il a su créer une dynamique totalement nouvelle et personnelle de sa campagne. A l'écart des sujets fédéraux. Etre scotché à Washington ne comporte que des effets négatifs sur le terrain de "l'Amérique profonde". Une réalité qui va mériter l'attention le 6 novembre au soir.