Beto O'Rourke et la fanfare médiatique
Même dans les rangs d'actuels candidats Démocrates, la fanfare médiatique qui a entouré la déclaration de candidature de Beto O'Rourke suscite des critiques très vives à l'égard de médias.
Des équipes de campagnes d'autres candidats posent une question simple : comment expliquer une telle fanfare médiatique ?
Le constat objectif est simple : Beto O'Rourke a été un membre très discret de la Chambre des Représentants. Il n'incarne donc ni le neuf ni le succès par des textes qui auraient fait date. Il a perdu une campagne au Sénat et pour autant quand il candidate Beto O'Rourke suscite une fanfare médiatique provoquée par aucun autre candidat. Et pourtant les autres candidats ont souvent un actif manifeste terriblement plus conséquent.
C'est le règle des audiences. Beto O'Rourke fait le spectacle. Donc il alimente les audiences. Et les audiences attirent les médias et c'est un cercle auto-entretenu. Pourquoi il alimente les audiences ? Parce qu'il accepte la sur-exposition. Parce que son style dénote, change. Parce qu'il est capable du meilleur comme du pire. Parce qu'il conçoit la campagne comme un feuilleton permanent.
Cette logique a fait naître des audiences considérables pendant sa sénatoriale du Texas. Les médias imaginent la même donne sur le plan fédéral. C'est un autre enjeu.