Campagnes négatives : au tour de Beto O'Rourke

  • Beto O'rourke

La campagne 2020 s'annonce d'abord comme celle des campagnes négatives. Sanders a essuyé des premières mises en cause. Warren aussi. Puis Biden. Et désormais c'est au tour de Beto O'Rourke. Le registre est plus maintenant plus grave sur le fond.

Beto O'Rourke in Cleveland

Les mises en relief de Beto O'Rourke pendant sa jeunesse étaient prévisibles et attendues. Jeunesse mouvementée. Mais les écrits en question donnent un côté plus inquiétant sur l'équilibre personnel.

C'est différent des griefs faits à Joe Biden. Il n'y a pas matière à des interrogations subjectives. Là ce sont des faits.

Le vrai problème pour Beto o'Rourke n'est pas dans le passé mais dans l'éclairage que le passé peut donner de son tempérament, la différence entre « l’objectivement probable et le subjectivement certain » pour le présent.

Dans une époque qui se dit scientifique, en effet la place de ce que le groupe social croit vrai n’a probablement jamais été aussi grande. Le réel importe moins que ce qu’on croit qu’il est. Là réside tout le danger et toute la perversité des campagnes négatives. Elles constituent une structuration du corps social et le rendent ensuite quasi imperméable à des considérations plus objectives.

C'est une secousse importante dans la campagne de Beto O'Rourke.


  • Publié le 3 avril 2019

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