Quand Beto O'Rourke passe dans la rubrique "Kennedillon"
En France, le baptême "Kennedillon" date de JJSS, bête noire des gaullistes et qualifié ainsi par ces derniers sur un ton manifestement moqueur : se prendre pour Kennedy et ne pas être ... Kennedy.
En ce moment, ce mot réducteur et moqueur est appliqué par des médias américains à ... Beto O'Rourke. Beto O'Rourke a été le chouchou de "médias libéraux". Dans la foulée de sa sénatoriale au Texas, Beto O'Rourke incarnait la "nouvelle génération". Mais Beto O'Rourke a déçu. Il a commis des maladresses lourdes (vidéo dans le siège de sa dentiste). Puis il a tardé à se déclarer donnant le sentiment d'indécision. Ensuite, une fois déclaré, Beto O'Rourke a repris les mêmes méthodes de campagne que pour sa sénatoriale. Enfin, il n'a pas de contenu novateur. D'un coup, Beto O'Rourke déçoit et son passé refait surface avec une question simple : et si finalement sa sénatoriale n'avait été qu'une embellie éphémère ? Et ce passé c'est quoi ? Des défaites. Un actif parlementaire très restreint. Comment faire vivre une "légende Kennedy" sur cet "actif" ? Impossible.
Et des médias libéraux ouvrent une étape nouvelle sévère pour leur ancien chouchou comme s'ils ne pardonnaient pas à Beto o'Rourke de les avoir déçus à ce point. Beto O'Rourke est moqué désormais pour sa gestuelle (vidéo ci-dessous) avec des audiences plus élevées que ses publicités officielles .... Pour son débit accéléré. Il devient le "Kennedillon" : celui qui fait du mimétisme sur JFK, ou en l'espèce sur Robert Kennedy, est désormais sous la barre des 5 % d'intentions de votes. Sans rebond rapide, dans le climat actuel, le retrait va se poser de plus en plus ouvertement.