2020 : le Cercle du Sud Grenoblois et la défense de la "culture des bourgs"

  • Claude Soullier
  • Aline Kozma
  • Cercle Du Sud Grenoblois
  • Plui

La logique du PLUi de l'agglomération grenobloise actuellement en cours d'enquête publique suscite de très nombreuses réactions car il repose sur une logique d'étalement urbain cumulée à une densification immobilière qui révolte beaucoup les Communes jusqu'alors habituées à un habitat globalement pavillonnaire.

#stpauldevarces

Les violences urbaines sur les villes de Grenoble et d'Echirolles tout particulièrement ont beaucoup contribué ces dernières années à noircir l'image du milieu urbain. Il est devenu dans l'agglomération grenobloise une sorte de caricature d'un milieu "hostile". Et c'est dans ce contexte que la Métropole décide de lancer un PLUi qui repose sur ... l'étalement urbain. Avec de telles références, l'épouvantail était garanti et il fonctionne à plein effet. C'est le choc frontal entre la ville et le bourg. La ville parait chargée de tous les maux. Tandis que le bourg est perçu comme le cadre harmonieux où règnent le bon voisinage, la solidarité de proximité, la dimension humaine.

Cet ancrage conceptuel crée un univers visuel très strict : le monde des prairies face au monde des immeubles.

C’est également un univers visuel qui valorise le contact direct. C’est deux mondes qui n'aspirent pas nécessairement à se fondre : les «racines» face au modèle urbain uniformisé.

Ce choc peut créer des lignes de frontières entièrement nouvelles surtout au moment où les partis politiques sont en faillite totale. Co-présidé par deux jeunes leaders de la société civile, Aline Kozma et Claude Soullier, ce Collectif marque des points en permanence. Il progresse, dresse des ponts souvent totalement inattendus. Le possible tournant des municipales 2020 dans une agglomération très tendue.

Claude Soulier Aline Kozma

  • Publié le 17 mai 2019

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