Beto O'Rourke dans l'obligation d'un rebond rapide
Beto O'Rourke expose sa lucidité manifeste face aux derniers sondages. Il doit organiser un rebond rapide à peine de vivre une banalisation qui va le conduire au retrait incontournable. Il devait être le Gary Hart de 2020. Il en devient le Mike Dukakis.
Pour rebondir, Beto O'Rourke doit apporter du neuf. C'est son problème n°1. Il évoque un total renouvellement de son équipe de campagne avec l'arrivée d'ex responsables de la campagne de Barack Obama. Des noms précis circulent même. Parmi les noms donnés, ceux de Brainerd et Clavel mais aussi Jeff Berman, directeur de la sélection des délégués d’Obama et stratège délégué de Clinton en 2016, en tant que conseiller principal pour la stratégie des délégués.
Egalement Rob Flaherty, ancien directeur adjoint des communications numériques pour la campagne présidentielle de Clinton en 2016 et directeur du PAC Priorities USA.
Le problème n°1 de Beto O'Rourke, il est supposé incarner le neuf mais il ne fait rien de ... neuf. Sur la méthode, il reprend ses méthodes de la sénatoriale du Texas. Sur le fond, impossible de trouver du contenu novateur.
Sans rebond rapide sur les méthodes et sur le contenu, la situation semble désespérée pour Beto O'Rourke. Parce qu'est née une question essentielle : et si la seule embellie dans une carrière morne avait été sa sénatoriale perdue au Texas ?