Joe Biden et l'argument de l'unité fédérale
Joe Biden reprend actuellement presque mot à mot le discours de Barack Obama à Boston en 2004 sur l'unité fédérale.
Au Fleet Center de Boston pour l'investiture de John Kerry, Barack Obama donne une leçon d'unité. Le passage qui a fait la "marque Obama" : C’est cette croyance fondamentale — je suis le gardien de mon frère, je suis le gardien de ma sœur — qui fait que notre pays fonctionne. C’est ce qui nous permet de poursuivre nos rêves individuels tout en formant une seule famille américaine.
Maintenant, alors même que nous parlons, il y a ceux qui se préparent à nous diviser : les diffuseurs de publicité négative qui adoptent la politique du n’importe quoi. Alors ce soir, je leur dis, il n’y a pas une Amérique libérale et une Amérique conservatrice, il y a les États-Unis d’Amérique. Il n’y a pas une Amérique noire, une Amérique blanche, une Amérique latino et une Amérique asiatique, il y a les États-Unis d’Amérique.
Les érudits aiment à découper notre pays entre états rouges et états bleus ; les états rouges pour les Républicains, les états bleus pour les Démocrates mais j’ai une nouvelle pour eux, moi aussi. Nous prions un Dieu magnifique dans les états bleus et nous n’aimons pas les agents fédéraux qui farfouillent dans nos bibliothèques dans les états rouges. On apprend le base-ball à nos enfants dans les états bleus et, oui, on a des amis homos dans les états rouges. Il y a des patriotes qui se sont opposés à la guerre en Irak et il y a des patriotes qui l’ont soutenue.
Nous formons un seul peuple, chacun d’entre nous prêtant serment à la bannière étoilée, chacun d’entre nous défendant les États-Unis d’Amérique.
Au final, c’est à ça que revient cette élection. Participons-nous à une politique du cynisme ou participons-nous à une politique de l’espoir ?
John Kerry nous demande d’espérer. John Edwards nous demande d’espérer.
Je ne suis pas en train de parler d’un optimisme aveugle ici, l’ignorance pleine de bonne volonté qui pense que le chômage disparaîtra si on n'y pense pas ou que la crise de l’assurance médicale se résoudra d’elle-même si nous l’ignorons. Ce n’est pas de ça que je parle. Je parle de quelque chose de plus important....".
Joe Biden reprend désormais les mêmes mots et fait de l'unité son premier slogan présidentiel.