Barack Obama ou le joker de la "marque Amérique"
Son séjour discret le montre, si besoin était, l'obamamania existe encore en Europe. Elle existait du temps de sa présidence. Elle demeure après sa présidence. C'est le joker de la "marque Amérique" dans un pays comme la France toujours très guettée par le rejet de la culture américaine.
Lors de sa campagne présidentielle 2017, Emmanuel Macron avait pleinement conscience de cet impact. La vidéo de Barack Obama avait été efficace.
Comme l'intégration de Laurence Haïm dans son équipe présidentielle. Le même impact existe au Canada dans l'électorat du Parti Libéral de Justin Trudeau.
Dans tous ces cas, c'est l'attirance pour un style de leader de charme, cool, sachant jouer sur la séduction. C'est l'opposé d'un rapport de forces dans le style Trump. Bill Clinton avait particulièrement réussi son séjour en France avant le scandale de ses frasques personnelles. Son jogging dans les rues de Paris avait été un temps fort médiatique considérable.
Al Gore a réussi un très efficace Festival de Cannes pour la promotion de son premier documentaire sur la crise climatique.
Ce sont des moments où l'Europe et tout particulièrement la France voient d'un autre oeil "l'allié américain" moins hégémonique, plus nuancé, plus compréhensif. Une réalité qui change beaucoup les relations.
Une réalité que les faucons Républicains gagneraient à analyser avec davantage de compréhension.