Tom Steyer face au règne des sondages
Tom Steyer découvre et devient le symbole d'un constat majeur : la politique ne vit plus au rythme des capacités financières mais au rythme des sondages.
Tom Steyer appartient au club très restreint des milliardaires verts. Tom Steyer, financier californien, s'est engagé de longue date aux côtés de candidats démocrates en leur apportant des financements considérables pour des plans médias. Il ne s'agit plus de soutenir un candidat mais une des causes défendues par ce candidat. Simple effet de présentation ou modification du contenu même de l'aide ? L'effet de présentation est certain. Le financier ne finançait pas un candidat mais une cause défendue par ce candidat. Il y a donc un effet d'affichage à vocation civique.
Mais dans les faits, que change cet effet d'affichage ? Rien. Il y a un candidat lié à un financement sans lequel le candidat serait fragilisé. La place du financement devient problématique tant les campagnes battent désormais des records de durée, donc de coûts. Puis avec Next Gen America, Tom Steyer s'est constitué un fichier de qualité.
Mais tous ces facteurs (finances, fichiers ...) ne sont rien si les sondages ne sont pas au rendez-vous. Les sondages sont désormais le vrai 1er tour des primaires. Tant qu'il est très bas dans les sondages, Tom Steyer est un "petit candidat" et ses moyens financiers personnels considérables n'y font rien.