George Bush se fragilise encore plus avec le scandale Lewis Libby
George Bush sait que son second mandat est juridiquement le dernier mais aussi que l'opinion l'a quitté. Il fait donc bénéficier l'ex Chef de Cabinet de son Vice-Président d'une mesure de "clémence" qui soulève l'opinion contre lui.
A première vue, la mesure peut paraître scandaleuse car elle vise à faire échapper Libby d'un volet d'une sanction judiciaire (peine de prison). Mais la mesure présidentielle est compéhensible dans la mesure où chacun sait bien que Libby est le "fusible" de l'opération.
Dans un second temps, cette décision peut s'avérer très stratégique. En replaçant la morale au coeur de la campagne, elle crée la demande qui correspond exactement à l'offre de Mitt Romney, candidat républicain.
Toute la stratégie du camp républicain fédéral, c'est de créer le créneau selon lequel des républicains différents peuvent se succéder.
GW Bush crée une attente de moralisme qui correspond exactement à l'offre de Romney.
Le parti républicain est en train d'orchestrer avec habileté l'alternance au sein même du parti républicain ...