Agglomération grenobloise : le vote sur la "métropole barbare"
Le 15 mars ou la révolte des villages face à la métropole barbare : les élus bétonneurs sont en extrême difficulté. Toutes les remontées terrain vont en ce sens. Sans rebondissement particulier dans la dernière semaine, ces élus bétonneurs devraient connaître de très sévères sanctions d’où leur actuelle fébrilité.
Que ressort-il du terrain ? 1) La conviction profonde que la force du suffrage universel direct permettra de mettre un terme aux opérations immobilières non débutées sur le terrain. 2) Les citoyens indécis refusent le saut dans le vide. Le vide, c’est quoi ? C’est dans la quasi-totalité des cas, l’absence totale d’informations sur les jours d’après si réalisation des opérations immobilières envisagées : impôts, voiries, équipement scolaires … 3) A une semaine du scrutin, au moment où sur le terrain, les citoyens se confient davantage : une vague de sanctions est en train de prendre corps. Car la bétonisation a fait vivre un contraste vif entre les listes en présence : d’un côté les bétonneurs et d’un autre côté les défenseurs des villages. Ce au moment même où l’image locale des villes est en chute libre avec le mauvais exemple de Grenoble et de sa première couronne : lieux de violences, de non propreté … Le béton s’annonce comme devant d’abord couler dans la défaite ceux qui en ont été les promoteurs locaux. Une tendance claire sur le terrain. Plusieurs Communes à surveiller attentivement le 15 mars : Brié-et-Angonnes, Eybens, Jarrie, Claix, St Paul de Varces, Vif ...