Gavin Newsom et le tournant du pouvoir de révocation
Gavin Newsom met en évidence actuellement une facette du pouvoir de révocation qui mérite l'attention au moment où cette perspective est évoquée par plusieurs partis politiques français comme une des mesures de nature à redynamiser la vie politique. Que montre l'actuelle situation en Californie ?
La révocation n'est pas tant l'éventuelle sanction d'un pouvoir en place que la perspective de voter pour un autre candidat. Faute de leader alternatif, la procédure de révocation tourne à vide. L'opinion doit avoir la visibilité de l'autre pouvoir possible. C'est ce qu'avait fait vivre Arnold Schwarzenegger face à Gray Davis en 2003.
Mais aujourd'hui aucun autre leader Républicain ne se détache. La révocation ne met pas en péril Gavin Newsom mais bien au contraire met en évidence que Gavin Newsom est finalement peu contesté par d'autres leaders, ce qui le renforce manifestement actuellement.