Isère : Christophe Ferrari : municipales 2008 (4/7) : la leçon de vie à méditer : dans la solitude, apprendre à ne plus rien craindre … :
2008, quand Christophe Ferrari devient Maire de Pont de Claix, c'est la réussite d'un parcours d'une formidable obstination. Il est entré au Conseil Municipal de Pont de Claix en 1995. De 1995 à 2008 (sous les majorités PCF de Couëtoux et de Blonde), il a reçu un nombre considérable de coups. Quand il candidate en 2008 à la tête d'une liste distincte, peu de personnes misent sur sa victoire. Il fait une campagne sympa, sur le terrain avec un Tshirt rouge sur lequel son nom est inscrit comme la célèbre marque automobile.
ll gagne avec l'aide d'une partie de la droite locale désireuse de faire basculer un bastion PCF alors au même titre qu'Echirolles, St Martin d'Hères … En 2010, Didier Migaud quitte la région donc la présidence de la Métro suite à une nomination effectuée par Nicolas Sarkozy. Christophe Ferrari candidate pour le remplacer à la tête de la Métro. Echec. Mais en 2014, un alignement très particulier des “planètes politiques” lui rouvre la porte. Il gagne ! Et en 2020, avec un nouvel alignement politique, il conserve sa présidence de la Métro.
C'est un parcours fabuleux pour celui qui, quand il était dans l'opposition pontoise, suscitait de la compassion tant il recevait des coups de la majorité PCF qui ne voyait dans le PS municipal que le supplétif voué aux seconds rôles.
Sous une apparence quasi-timide d'alors, rares sont ceux qui ont pu déceler une telle force de tempérament. De ses années d'opposition, il avait appris à ne plus rien craindre et il l'a montré par la suite.