Caroline Kennedy et le besoin de légendes en politique
Comme au Japon sous Barack Obama, la nomination de Caroline Kennedy comme Ambassadrice en Australie suscite un enthousiasme considérable. Une réalité qui met en évidence la nouvelle fonction médiatique de tels postes et le besoin de nom "qui parlent" à l'opinion et donnent une nouvelle dimension à la fonction.
Caroline Kennedy comme Ambassadrice des Etats-Unis en Australie, toute la presse australienne s'enthousiasme. Le nom "Kennedy" reste magique. Et les actions de Caroline Kennedy y contribuent grandement. Sa gestion de la JFK Library est remarquable. Son parcours personnel est jalonné de succès dans des conditions humbles. Elle est une pièce maîtresse pour l'image de marque des Etats-Unis. comme ce fut le cas lors de sa fonction à Tokyo.
Elle va faire vivre une très belle image des Etats-Unis dont Jack Schlossberg, fils de Caroline Kennedy, qui semble à ce jour la "synthèse la plus réussie" du "mythe Kennedy". Du charisme mais aussi du contenu. Car il faut bien avoir à l'esprit que, dans l'actuel concert des médias, la vie de JFK l'aurait éliminé très rapidement de toute course politique. Quant à John Jr, son parcours a été pour le moins chaotique et bien éloigné de repères de qualité s'il n'avait pas été auréolé d'un "nom magique". Le niveau d'exigence de l'opinion a beaucoup progressé. L'image compte. Beaucoup. Mais elle ne peut pas effacer tout le reste.
Avec Jack Schlossberg, le meilleur des Kennedy est peut-être à venir ... ?
Jack Schlossberg a une formule fréquente comme citation : Confucius : « Dis-moi et j’oublierai, montre-moi et je me souviendrai, implique-moi et je comprendrai. ». Le pouvoir des photos est toujours à l'oeuvre sur un nom devenu une légende.