Isère : nombreux témoignages pour le décès de Mme Marie Thérèse Massard
Mme Marie-Thérèse Massard a été Inspectrice d'Académie dans l'Isère pendant de nombreuses années. Son décès a suscité de nombreux témoignages d'élus qui avaient travaillé avec elle. Parmi ces témoignages, celui de Denis Bonzy, alors Conseiller Général du Canton de Vif. : " ...
sans elle, le Collège Jules Verne n'aurait pas vu le jour : c'est avec une réelle tristesse que j'ai appris aujourd'hui le décès de Mme Marie-Thérèse Massard. Il y a des personnes pour lesquelles la vie semble se résumer à ce qu'elles ont effectué personnellement en ignorant les contributions d'autrui. Je n'appartiens pas à cette catégorie. Parmi les valeurs auxquelles je suis attaché figure celle de la mémoire. De la mémoire pour l'action collective.
Ma mémoire est liée à la reconnaissance que je dois à Mme Massard pour le travail considérable qu'elle a effectué pour le devenir des collèges du canton de Vif.
Le 22 septembre 1992, elle a posé "la vraie première pierre" du collège Jules Verne avec la remise de son rapport sur les collèges du Canton. Le collège Jules Verne a été ouvert en septembre 2002. 10 ans de travaux. 195 étapes marquantes. Des étapes qui avaient été reconstituées méthodiquement pour la finalisation du dossier. A chaque étape, Mme Massard, alors Inspectrice d'Académie, a été présente, solidaire de l'avenir des enfants. J'étais Conseiller Général du Canton de Vif et Mme Massard a incarné la beauté et la motivation du service public. Comme pour l'Ecole Les Epis d'Or de St Paul de Varces, sans Mesdames Tardy et Morisset, rien n'aurait été possible.
Sans Mme Massard, le Collège Jules Verne n'aurait pas vu le jour ou du moins jamais vu le jour dans des délais de cet ordre. Parce qu'un collège ce n'est pas un ensemble de pierres. C'est d'abord et surtout une communauté éducative donc une carte scolaire des enseignants, des postes ouverts par l'Etat. A chaque réunion et elles furent nombreuses, Mme Massard était là avec la volonté d'aboutir. Dans la vie, tout est contagieux. La volonté de faire durer en trouvant des excuses. Mais heureusement la volonté de faire en surmontant les obstacles.
Toute ma reconnaissance. Toutes mes condoléances à sa famille dont ses petits-enfants qui ont dû avoir la chance de vivre auprès d'une grand-mère aussi passionnée par la jeunesse. Avec beaucoup de tristesse....".