Joe Biden : Kiev après Kaboul ?
Cet ancien collaborateur de John Kerry remplissait dès l'origine de nombreuses "qualités" pour susciter les critiques des Républicains : c'est mission réussie. Antony Blinken incarne aux yeux des Républicains cette "diplomatie" trop modérée, trop universitaire aux idées généreuses mais peu habitués aux rapports de forces. Bref, tout ce qui avait été reproché à Obama sur sa politique internationale. Mais une différence existait alors : Obama pouvait cacher par son charisme personnel certaines modérations excessives perçues comme des impuissances. Ce n'est pas le cas de Biden. La prise est donc plus facile pour les Républicains.
Le sentiment de fragilité des Etats-Unis est "suicidaire" auprès de l'électorat américain. Obama n'avait pu limiter les dégâts électoraux que par la "neutralisation" de Ben Laden. Biden ne peut pas ajouter Kiev à la débâcle de Kaboul.