GW Bush subit une accélération de départs de collaborateurs
Après le départ emblématique de Karl Rove pour fin août, d'autres annonces de départs de collaborateurs de la Maison Blanche interviennent traduisant la dégradation du climat dans l'état major présidentiel.
GW Bush a connu deux embellies : le vote du Congrès sur la sécurité et la visite de Nicolas Sarkozy. Pour le reste rien ne change. Bien davantage, l'Irak vient de connaître un attentat record : 175 morts, 200 blessés.
Le départ de Karl Rove montre surtout que la Maison Blanche va terminer le second mandat en "roue libre".
Un cordon sanitaire est posé autour des noms emblématiques du "règne Bush".
Il y a d'ailleurs une situation atypique qui en dit long. Les candidats républicains lèvent considérablement moins de fonds que les démocrates.
Au 30 juin 2007, Giuliani, le plus performat des républicains, est à 18 millions de dollars en cash disponible là où Obama est à 32 millions soit presque le double. C'est du jamais vu dans les dernières campagnes présidentielles.