Journée internationale des Femmes : quel sens dans les démocraties occidentales ?
Un constat simple : la variable du sexe ne suffit pas, c'est toujours le talent individuel qui fait la différence : aujourd'hui, c'est la journée internationale des femmes. La démagogie ambiante va consister à flatter le sexe féminin en lui attribuant toutes les qualités possibles. Une démagogie qui ne résiste plus à aucune réalité. A des fonctions éminentes, des femmes ont montré que la variable du sexe ne suffit pas. En quoi Elisabeth Borne fait-elle vivre autrement Matignon que Jean Castex ? Roselyne Bachelot ou Rima Abdul Malak ont donné à la culture quel souffle que Jack Lang ou André Malraux n'auraient pas donné ? En quoi Kamala Harris, 1 ère femme Vice-Présidente aux Etats-Unis, change-t-elle l'exercice de cette fonction parce qu'elle est une femme ? Impossible à dire dans la réalité des faits. Voilà pour la politique.
Les femmes n'ont pas changé la politique. De même dans l'industrie, la médecine, le sport … Ce qui change, c'est le talent individuel. Le talent individuel peut provenir d'une femme ou d'un homme. Caroline Kennedy est en train de changer la fonction d'Ambassadeur. Ce n'est pas le fait de son nom ou de son sexe mais de son talent. En France, Simone Veil avait changé des fonctions ministérielles. Claudie Haigneré. Et la liste pourrait durer longtemps. Ces personnalités ont compté parce qu'elles avaient du talent, du souffle, de l'imagination.
C'est le tempérament qui compte, pas le sexe : voilà au moins un constat simple au moment où des femmes de plus en plus nombreuses ont accédé à des responsabilités. La variable du sexe ne suffit pas pour assurer un progrès de qualité.