Gabriel Attal et le réflexe du "ça nous change des vieux machins" ...
La vie politique française adore les "jeunes étoiles". La gauche a connu un exemple parfait avec Laurent Fabius. 1985, Laurent Fabius devient Premier Ministre. A sa nomination, il traverse une période d'état de grâce qui donne un second souffle à la gauche. Il est partout dans les médias. L'opinion le voit chercher ses croissants au petit matin en pantoufles. Puis dans la loge de Johnny Halliday. Puis aux manettes d'un rafale ...
Pendant 1 an jusqu'aux législatives 1986, Fabius crée l'image d'une nouvelle gauche. Comme à droite à cette époque, c'est le cas avec François Léotard : la "nouvelle droite". Léotard chante. Il fait le marathon de New York ... La "bande à Léo" donne un coup de vieux à toute la droite traditionnelle d'alors dont Giscard, Chirac et Barre.
Mais après ces périodes d'éclosions, que deviennent-ils ? Ils peinent à durer. C'est difficile de faire du neuf durablement. Des incohérences naissent vite. C'est le défi de Gabriel Attal : peut-il durer là où les autres ont été éphémères ?