2024 et la rupture sur le profil des candidats à la présidentielle
Pendant des décennies, une présidentielle américaine fonctionnait à partir de deux profils. Soit le leader ayant gagné ses galons dans les combats : Eisenhower, Bush Sr, McCain ... Soit le jeune leader "attractive", "lovely", "pleasant" incarnant la jeunesse énergique séduisante Obama, Clinton, Gore ...
Le cinéma et la TV ont ancré cette logique. Au cinéma, les présidents ou candidats ont été Harrison Ford (Air Force One), Clooney (les marches du pouvoir), Michael Douglas ...
Une série TV récente a particulièrement bien ancré cette "culture" : Scandal avec Fitz Grand joué par Tony Goldwyn.
2020 a déjà rompu cette logique avec le choc Biden / Trump. La "revanche" de 2020 allonge cette séquence temps si le choc Biden / Trump vit l'épisode 02 en 2024.
Pourquoi cette rupture ?
Peut-être tout simplement parce que le vivier fait défaut ?
Pour les leaders "combattants", les guerres d'Irak, d'Afghanistan ... auraient pu faire naître des profils performants. Pour les leaders "attractive", c'est peut-être le fait que la politique est désormais moins attirante pour les jeunes générations ? C'est un constat qui mérite la réflexion. Comme si la politique ne faisait plus rêver ni les candidats ni l'opinion ...