Donald Trump avec un état de grâce historique

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Le cycle politique américain vit des séquences courtes. L'état de grâce existe peu voire pas du tout. Obama en 2008 n'a pas connu d'état de grâce. Le mouvement Tea Party s'est rapidement constitué et il a obtenu des scores prometteurs dès 2010. Le déplacement de Donald Trump en Californie a montré l'ampleur de son état de grâce actuel lors du contact avec Gavin Newsom et plus encore lors des échanges avec la Maire de LA.



Pour bien connaître les Etats-Unis depuis plusieurs décennies, il faut remonter à 1996 pour voir un Président élu bénéficier d'un tel état de grâce. Cette réalité est le fruit de trois facteurs :

1) certes une victoire électorale sans contestation possible,

2) la défaite inattendue du challenger,

3) mais surtout le parti vaincu est défait dans ses fondamentaux : il n'a pas de leader alternatif et surtout il a le sentiment que les jours à venir seront difficiles car il lui faudra maîtriser des courants internes contraires. En 1996, les Républicains ont perdu avec un candidat qui était une "institution" (Bob Dole). Ils ont vu l'affirmation de Ross Perot (8 %). Perot incarnait une radicalité différente des modérés.

C'est rigoureusement la même situation actuellement au sein des Démocrates. Harris était une "institution". Et les radicaux au sein des Démocrates sont là, puissants (AOC).

Une situation historique.

Denis Bonzy

  • Publié le 25 janvier 2025

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