LFI : toujours en forme dans l'agglomération grenobloise ?
L'exception culturelle grenobloise : alors que LFI traverse une sérieuse tempête nationale en raison de multiples prises de positions de nature à susciter pour le moins des interrogations légitimes, à Grenoble comme dans l'agglomération grenobloise, LFI reste le socle partenaire des élections locales.
Tout se passe comme prévu. Le récit se met en place. La gauche locale vivra les élections 2026 dans l'union la plus large comme ce fut le cas en 2014 et en 2020. Il y a une spécificité de l'agglomération grenobloise avec un récit qui fait du copier - coller avec 2014. Le back office est assuré par LFI : militants, programmes, réseaux. La vitrine (hier Eric Piolle, demain Laurence Ruffin) a vocation à faire oublier le ... back office.
Est-ce encore possible en 2026 ? C'est la vraie interrogation de fond pour trois raisons. 1) L'image de marque nationale de LFI a beaucoup changé. 2) Le bilan Piolle est-il un tremplin ou un plongeoir ? Il y a une mobilisation anti-Piolle qui n'existait ni en 2014 ni en 2020. C'est une réalité qui compte. 3) Laurence Ruffin peine à faire connaitre son image de marque personnelle. Plus elle apparaitra comme la "candidate d'Eric Piolle" avec une logistique LFI, plus sa victoire sera compliquée.