Nicolas Perruchot en position test du centre à la recherche d'un ancrage
Nicolas Perruchot incarne le parcours chaotique de l'ex-génération Bayrou après un succès municipal à Blois qui fut une secousse nationale.
Nicolas Perruchot est né le 9 juillet 1966 à Paris 13e. Il est actuellement Député-Maire de la ville de Blois, à la tête d'une majorité regroupant notamment des élus de l'UMP, du Nouveau Centre et de l'UDF.Il est membre du Nouveau Centre.
Il commence par travailler comme consultant en entreprise chez France Télécom puis dans l'entreprise de son beau-père. Il est adhérent du RPR puis rejoint l'UDF. Il remporte son premier mandat à 34 ans quand il est élu conseiller général en 2000 (Canton de Blois-3)avec 3 voix d'avance, lors d'une élection partielle. Un an plus tard, lors des municipales il bat avec 37 voix d'avance et à la surprise générale le sortant et candidat du PS Jack Lang.
Cette victoire peu prévisible lui valut une notoriété médiatique, la presse le surnommant "le tombeur de Jack Lang". L'année suivante, en juin 2002, il est élu député de la 1re circonscription de Loir-et-Cher avec 600 voix d'avance.
En tant que maire et président de la communauté d'agglomération de Blois (Agglopolys), il a entrepris d'importants travaux d'urbanisme, notamment dans la ZUP des quartiers nord de la ville à travers un plan de rénovation urbaine d'un montant de 257 454 946 ? et la piétonisation du centre ville. Il est aussi à l'origine du festival Tous sur le Pont, festival de variété française qui se déroule de fin juin au 13 juillet depuis 2003. Il mène également une politique visant à favoriser l'implantation de PME. En tant que député de Loir-et-Cher, l'une de ses priorités est le développement et l'aide aux agriculteurs dans sa circonscription.
En 2007, après avoir soutenu François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle, il appelle à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour. Il participe à la création du Nouveau Centre, qui constitue le pôle centriste de la majorité présidentielle. Candidat aux élections législatives de juin 2007, il conserve son siège de député avec une avance de 321 voix (Nicolas Perruchot - NC : 50.3%, Geneviève Baraban - PS : 49.7%).
Il a été désigné porte-parole du Nouveau Centre au sein de son organisation provisoire.
Nicolas Perruchot a dénoncé lors d'un point-presse (début novembre 2007) "un calendrier parlementaire trop chargé" et "un manque de cohérence et de lisibilité dans l'action du gouvernement". Des propos qui ont créé la surprise au sein de l'UMP comme du NC. Il remettra ainsi sa démission du poste de Porte parole du Nouveau Centre le mardi 13 novembre 2007 à monsieur François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale.
Il incarne de façon emblématique une génération du centre à la recherche d'un ancrage politique clair depuis les évolutions de F. Bayrou.