John Edwards se met sur les rangs pour un ticket avec Obama
John Edwards tend publiquement la main à Barack Obama pur constituer le ticket démocrate 2008.
Sur la chaîne ABC, John Edwards annonce "qu'il prendra au sérieux tout ce qu'Obama lui demandera d'envisager".
John Reid Edwards est né le 10 juin 1953. En 2004, il fut candidat aux primaires américaines au sein du Parti Démocrate. Il s'installe progressivement comme le principal concurrent de John Kerry avant de se retirer puis d'annoncer son ralliement à John Kerry. A ses côtés, il a effectué un parcours de candidat à la Vice-Présidence dans des conditions particulièrement performantes.
Auparavant, il s'était fait remarquer dans trois circonstances particulières.
Tout d'abord, sur le plan professionnel, il a fait fortune comme avocat en engageant des procès retentissants contre des grandes sociétés accusées d'avoir lésé des consommateurs en particulier face à des cigaretiers.
Ensuite, lors de la procédure d'impeachment contre le Président Clinton, il fut l'un des avocats les plus exposés dans la défense du Président ; ce qui lui assura une reconnaissance rapide au sein du Parti Démocrate.
Enfin, il devint Sénateur de la Caroline du Nord à l'issue d'une campagne au ton novateur se voulant en permanence le " champion des gens ordinaires ". Issu d'un milieu modeste, John Edwards a gardé un ton populiste. Son physique télégénique lui a assuré une rapide notoriété.
Candidat lors des primaires 2008, il a développé des thèmes novateurs dont :
* le caractère immoral d'acceptation d'un certain seuil de pauvreté,
les arbitrages nouveaux à opérer. Il dénonce les aides accordées aux grands groupes pétroliers démesurées par rapport aux aides accordées par exemple aux organismes chargés de promouvoir la couverture santé des enfants,
* la mise en place d'un " salaire minimum ",
* la stigmatisation de la coupure croissante entre la " riche Amérique " et celles des " pauvres ",
* les abus des grands groupes industriels,
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John Edwards est le chouchou de la middle class blanche qui fait défaut à Obama.