Evan Bayh progresse auprès de Barack Obama
Evan Bayh semble gagner du terrain dans la course au ticket avec Obama.
Pour Obama, le choix de son VP sera lourd de symboles.
Faut-il conforter l'électorat féminin ? La Gouverneure du Kansas s'impose alors.
Faut-il sécuriser sur les questions internationales ? Sam Nunn pourrait avoir le bon profil. Wesley Clark s'est mis "out" par des déclarations maladroites.
Faut-il incarner la jeunesse d'un nouveau leadership ? Evan Bayh est le candidat idéal.
Evan Bayh est né le 26 décembre 1955 à Shirkieville dans l'Indiana. Son père avait été Sénateur des Etats-Unis de 1963 à 1981.
En novembre 1988, Evan Bayh conquiert le mandat de Gouverneur de l'Indiana. Il est alors âgé de 33 ans.
En 1998, il est élu Sénateur de l'Indiana et réélu en 2004 alors même que l'Indiana votait largement pour GW Bush aux Présidentielles.
Marié, il est père de deux jeunes jumeaux.
Le profil d'Evan Bayh est intéressant pour 3 raisons.
Tout d'abord, par son cursus comme par ses prises de positions, il s'est avéré capable d'aller chercher de nombreuses voies républicaines. Du temps de sa gestion à la fonction de Gouverneur de l'Indiana, sa gestion financière fut considérée comme l'une des plus rigoureuses et lui a valu une solide réputation de bon gestionnaire :
* 8 ans sans augmentation d'impôts,
* fort excédent budgétaire,
* forte augmentation des dotations pour l'enseignement,
* grande sévérité en matière de délinquance,
* politique novatrice en matière d'environnement.
Ensuite, au sein du Sénat, il a adopté des positions qui ont conforté son audience auprès des électeurs démocrates :
* il a voté contre plusieurs nominations emblématiques dont celle de Condoleezza Rice au département d'Etat,
* il est intervenu vivement contre certaines nominations à la Cour Suprême,
* surtout, il est l'un des détracteurs les plus offensifs en matière de gestion de la guerre d'Irak.
Enfin, Evan Bayh connaît bien les rouages du Parti Démocrate. En 2000, Al Gore avait sérieusement examiné sa candidature comme Vice-Président. Il en fut de même de John Kerry en 2004.