John McCain : le rebelle
L'opinion publique Américaine a besoin de simplicité. Il lui faut désormais choisir le mot qui résume le mieux chaque candidat.
La minute de vérité approche.
L'opinion Américaine est d'abord une machine à simplifier. A la fin de l'élection, il n'y a que trois questions qui comptent :
* l'enjeu du vote,
* le mot d'évocation du nom de chaque candidat,
* l'adéquation entre ce pouvoir d'évocation et l'enjeu.
Nixon fut le "fourbe" : efficace mais menteur donc détesté.
Carter fut le "faible" : besogneux, malchanceux, trop innocent.
Reagan fut le "cow boy" : paresseux, chanceux, aimé.
Bush senior fut le "terne" : sérieux mais trop sérieux.
Clinton fut le "séducteur" : menteur mais avec un tel talent.
Bush junior risque de rester le "benet" : pas à la hauteur de la tâche en temps de crises.
Pour McCain, l'enjeu est simple. Il doit être le rebelle contre Obama l'élitiste.
C'est l'enjeu des prochains jours.