Barack Obama déstabilise le Parti Républicain
Le Parti Républicain est non seulement en mal de leadership. Il est désormais déchiré par des sensibilités très diverses comme à ses pires heures des années 90.
Le Parti Républicain doit probablement travailler dans quatre directions :
- trouver un leader qui mène très tôt la conquête de notoriété fédérale, ce qui n'est pas une mince affaire. Sur ce point Sarah Palin est dotée d'une avance manifeste,
- gagner la bataille de l'image de marque en établissant son autonomie par rapport aux " années Bush " qui ne sont pas prêtes d'être revalorisées, loin s'en faut,
- s'appuyer sur une nouvelle génération de candidats républicains qui sont autant de relais efficaces dans chacun des Etats,
- mais surtout, aller chasser sur les terres des démocrates en matière sociale.
La nouvelle génération démocrate qui a gagné les élections 2006 et 2008 n'a pas hésité à aller sur les terres républicaines en matière d'économie, de rigueur de gestion et, plus encore, de sécurité intérieure comme internationale.
La reconquête du pouvoir par un candidat Républicain performant passe donc par deux défis qui doivent être conduits en même temps :
- une personnalité charismatique connue,
- un nouveau fonds conceptuel qui permette d'aller chercher des voix au centre dans la dernière ligne droite de l'élection fédérale.
Non seulement, le Parti Républicain n'a plus de "leader naturel" mais surtout il est déchiré par des oppositions internes sur les méthodes d'opposition à Obama. Des oppositions qui actuellement rendent inaudible tout message de ce parti.