Scott Brown tenaillé entre Main Street et Wall Street
Scott Brown, incarnation de la nouvelle génération du Parti Républicain, est pris en tenaille entre ses engagements initiaux et la décision du parti Républicain de ne pas ouvrir la réforme de Wall Street, ce que des opposants tentent de transformer en défense de Wall Street.
Après les embellies du dernier trimestre 2009, l'horizon du Parti Républicain est plus contrasté.
Tout d'abord, il y a matière à s'inquiéter du préalable de Floride et de la candidature indépendante de Crist. Si les modérés décident de rester dans des courses électorales, c'est l'obligation pour les Républicains de devancer le démocrate d'au moins 10 points pour l'emporter avec une marge de sécurité. Sous cet angle, la donne électorale change brutalement.
Ensuite, la relance économique prend corps. Le Département du Commerce vient de publier des chiffres optimistes.
Enfin, le vote des Républicains sur la réforme de Wall Street est assimilé à une tentative de blocage. Si c'est le cas, le parti Républicain pourrait rapidement s'aliéner les classes moyennes.
2010 est une année électorale bien plus ouverte que fin 2009.