François Bayrou et la simplexité
François Bayrou peine à trouver une nouvelle visibilité. Il voudrait faire simple. Mais tout est perçu complexe. Il invente actuellement un nouveau concept : la simplexité.
François Bayrou a du mal à se repositionner pour 2012.
Il voudrait faire simple : être celui qui fut le premier à incarner l'outsider face à la droite et à la gauche classiques.
Mais rien n'y fait comme si le charme avait été rompu.
Les élections locales sont passées par là et "l'ailleurs" est devenu "partout", surtout d'ailleurs le "partout ... à gauche". Et sur ce registre, le Modem s'est fondu dans des majorités traditionnelles sans valeur ajoutée.
Les 5 années sont longues. François Bayrou devient la caricature de la simplexité : un mélange insaisissable de simple et de complexe.
Difficile dans ces conditions de vivre un rebond. Faute de rebond, la marginalisation s'installe.