Kristi Noem et la famille des citoyens
Kristi Noem incarne la "famille des citoyens", celle qui refuse les codes politiques classiques mais aussi les "grands prêtres" de la "religion politique".
Sans les excès de Sarah Palin dont elle s'est démarquée avec habileté, Kristi Noem est la valeur sûre de la nouvelle génération républicaine.
Elle a tout balayé.
Classe politique à la compétence et à l'honnêteté variables, experts arrogants, intellectuels péremptoires à la pensée incertaine, syndicalistes fonctionnarisés qui font commerce de démagogie idéaliste, d'aveuglement idéologique ou de mauvaise foi, représentants de collectifs de tous ordres et d'intérêts de toutes sortes à l'affût des modes du moment, constituent un aréopage bigarré occupant les estrades et s'efforçant de vendre d'improbables illusions qu'ils disent, parfois sincèrement, représenter le progrès.
Tous y ont bien entendu un intérêt personnel, souvent matériel, et justifient leurs ostentatoires querelles par la nécessité de ne pas laisser le champ libre à des adversaires supposés malfaisants.
Pontifes, grands prêtres, oracles ou prophètes, ces turiféraires de la politique imaginaire se donnent à l'unisson un rôle qu'ils jouent à merveille et avec un incontestable talent : celui de travestir la vérité en faisant croire qu'ils la servent.
A cette "comédie du pouvoir", elle a opposé une règle simple : gérer le budget collectif comme le budget familial.
Avec cette méthode, Kristi Noem a ouvert le cercle à la "famille des citoyens" et canalisé les votes protestataires.