Eric Cantor et la fin de l'Etat providence
Le Chef de la nouvelle majorité républicaine à la Chambre des Représentants, Eric Cantor, annonce un contre budget qui va tourner la page de l'Etat providence.
Le parti républicain a un enjeu : ne pas retourner dans la seringue de 1995. A cette époque, face à Clinton, il était apparu comme un obstructeur et en 1996 il avait payé la facture politique : la réélection aisée de Clinton.
Le parti républicain choisit un autre axe.
Il veut défendre "la poche des contribuables" dans laquelle l'Etat fédéral puiserait sans délicatesse.
C'est la vocation du contre-budget : montrer que l'intérêt des contribuables réside dans une autre logique de l'Etat fédéral.
C'est une bataille majeure pour 2012.
Eric Cantor incarne la nouvelle génération. 2012 est trop tôt pour lui sauf à imaginer un ticket. Palin a popularisé cette idée nouvelle que l'appartenance au ticket pouvait être un tour de chauffe de qualité.
Il va incarner un parti républicain offensif, prêt au dialogue mais pas au prix de perdre ses convictions.