François Bayrou et la compétition des populismes
La France échappe-t-elle à la poussée des populismes ? Bien sûr que non et bien au contraire, c'est une compétition entre cinq formes très distinctes qui est engagée.
Il y a le populisme de la gauche provinciale que veut occuper François Hollande quand il se veut le candidat "normal", celui qui aime le bon rouge des cours de fermes et non pas le champagne des salons parisiens.
Il y a les populismes radicaux de l'extrême droite ou de la gauche de la gauche (Marine le Pen et Jean Luc Mélenchon).
Il y a aussi le populisme de François Bayrou qui se revendique le candidat des "vrais gens", celui des terroirs, celui de la vie de tous les jours.
Il y a enfin le populisme de la droite nationale mais il se cherche encore un porte-voix.
La course est bien lancée.
Le "populisme bon enfant" de François Bayrou peut-il être une réponse à la faillite des valeurs ?
C'est tout le score du Centre qui dépend de la réponse donnée.
Présidentielle France 2012 : lettre hebdomadaire Exprimeo n° 265 sur le Centre : lettre265