François Bayrou et le statut de "candidat obligé"
Etonnante campagne présidentielle 2012. Le Président sortant se déclarera le plus tardivement possible notamment pour que le temps consacré à la campagne électorale ne soit pas perçu comme un temps dépensé en dehors de la gestion de la crise. Le PS fait comme si la "crise n'existait pas" alors même que 2012 devient progressivement le referendum sur la dette.
Ce climat impacte négativement d'autres candidats. L'environnement passe au second rang. Et François Bayrou se déclare hier soir sur TF1 sans enthousiasme comme s'il ne "pouvait en être autrement".
L'élection de crise va-t-elle entraîner la crise de l'élection ? A ce rythme et en l'absence de tout espoir, c'est une présidentielle bien monotone qui s'annonce comme si les Français n'avaient même plus les moyens de faire vivre l'espoir.
Et si justement le créneau à contre-courant de l'optimisme devenait le créneau porteur ?