François Hollande et la vacance de campagne électorale
La victoire de la primaire socialiste n'était pas une fin en soi mais devait être le tremplin pour la présidentielle. Or François Hollande peine à passer de l'une à l'autre.
Il est absent actuellement dans des conditions prolongées qui ne peuvent que le fragiliser comme s'il était dépourvu d'initiatives face à l'actuelle crise.
Tout contribue à accréditer une sorte de vacance de campagne électorale. Mais est-ce le bon moment ?
Non, parce que cette vacance donne le sentiment d'une victoire surprise comme si les étapes ultérieures de la primaire n'avaient pas été prévues : ni l'organisation de l'équipe de campagne ni les premiers actes fondateurs symboliques.
C'est un décalage au démarrage que le candidat PS risque de payer cher.