Jon Huntsman et la campagne qui n'a jamais démarré
Jon Huntsman traverse la primaire républicaine comme une ombre de printemps incapable de fleurir.
De printemps, parce que le candidat républicain semblait mobiliser toutes les chances : intelligence, photogénie, moyens financiers ...
Seulement voilà, il ne se passe rien : pas une empreinte, pas un temps fort.
Il reste inlassablement le candidat propret qui ne dépasse pas les 4 %.
Sa campagne n'a jamais démarré aux yeux de l'opinion. C'est du papier glacé, des couleurs sans relief.
Il restera un exemple de campagne ratée faute de choisir des axes clivants permettant de le mettre au centre des débats.