DSK et le non secret qui restait secret
L'affaire Dominique Strauss Kahn aurait-elle pu éclater en cas d'accession de sa part à la Présidence de la République Française ?
Au rythme des actuelles révélations, il est possible d'imaginer la Maison Blanche du temps de Bill Clinton passer pour un exemple de vertu face aux pratiques qui auraient pu être "autorisées" par une escalade sans fin d'usages déjà très développés ces dernières années ...
La presse Française aurait-elle alors "levé le voile" ?
Pourquoi l'aurait-elle fait dans de telles circonstances alors même que, pendant des années, elle a caché un "non secret qui restait secret", une sorte de "confidences entre initiés" ?
Le fait même que la question puisse sérieusement se poser dans la continuité de la "discrétion passée" montre combien l'absence de contre-pouvoir dans la démocratie française a atteint des proportions inquiétantes.
Ces derniers jours, la présidentialisation bat son plein. Difficile d'imaginer une représentation nationale aussi tenue à l'écart de négociations internationales majeures, pourtant présentées comme décisives. Et, hasard du calendrier (?), à quoi s'occupait une partie de cette représentation nationale au même moment ? A légiférer sur la prostitution ... Une coincidence qui ne s'invente pas.