Forum Libération à Grenoble : Denis Bonzy et le Club 20 demandent le transfert de telles dépenses publiques locales en faveur de startups
Sur le blog du Club 20, Denis Bonzy, Président de ce Club de réflexion très actif dans l'agglomération grenobloise, s'élève contre le Forum Libération dans des termes offensifs :
"Pendant 3 jours, la durée du Forum Libération, la capitale du Dauphiné devient la capitale de la politique imaginaire. Dépourvus de l'aura de "noblesse" qui serait celle des résultats , des emblèmes de l'élite parisienne viennent expliquer tout ce qui n'a pas été réussi mais en trouvant toujours les "bonnes raisons" ou du moins les "bonnes formules".
Sur les tapis moelleux de la Maison de la Culture de Grenoble, ce milieu bien fermé va fonctionner comme il sait le faire : en vase clos.
Ceux qui aiment le neuf sont toujours déçus parce que ce sont toujours les mêmes qui expliquent, qui savent tout mais qui ne résolvent rien, qui exposent tout mais qui concrétisent si peu.
Combien coûtent ces "petites gâteries" de l'élite parisienne qui prend l'énorme "risque" de venir s'exposer en province : plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est le chiffre qui avait été évoqué lorsque Lyon avait raflé à Grenoble la manifestation en question le temps d'une année. Au passage, il est quand même paradoxal de voir cette "élite" parler de transparence dans la République et ne même pas assumer la transparence sur le coût de la manifestation ...
Voilà un exemple d'économies à effectuer : la fin de tels forums déconnectés des réalités.
Ou plutôt : une proposition simple : affecter le montant de ces festivités à un colloque sur les startups comme c'est le cas à Montréal avec des sommes significatives pour aider des créateurs : des vrais pas ceux de la politique imaginaire !
Des sommes qui permettraient d'aider des jeunes qui ont besoin de fonds pour faire vivre leur entreprise, pour créer des emplois, pour aller de l'avant.
Montréal qui organise bientôt le "startup weekend" a choisi un slogan fort : "pas de discussions, juste de l'action !".
Des "jeunes pousses" sont en train de vivre des réussites fabuleuses comme Foodspotting dont l'une de ses fondateurs, Soraya Darabi, sera probablement l'une des personnalités mondiales influentes des prochaines années dans la "nouvelle économie".
Ici, c'est l'opposé " pas d'action, juste des discussions !". A ce rythme et dans de telles conditions, la sortie de crise paraît bien lointaine dans les faits parce que dans les mots ces spécialistes de la politique imaginaire sauront toujours tout expliquer même le contraire de ce qu'ils ont dit hier ...".
Le Club 20 est en forte progression ces derniers mois. Il incarne une action délibérément différente des chemins politiques traditionnels.